Le jeudi passé, les banlieusards du sud ont eu la désagréable surprise, en se présentant le matin aux stations de la Sncft, de trouver portes closes, autrement dit que les cheminots étaient en grève. Et, pour la plupart des usagers, sans avoir été au parfum de cette grève. Sans remettre en question la légitimité de cet acte, les usagers, ayant payé leurs abonnements, ne peuvent s’offrir le luxe de payer un taxi pour se rendre à leur boulot, s’ils en trouvent. Pour parer à cette éventualité qui n’incombe nullement aux voyageurs, les grévistes devraient prévoir, comme cela se passe partout, un service minimum. C’est la moindre des choses !